mercredi 18 avril 2012

L’intensité du rêve




La pratique de l’Aïkido me fait un bien fou. Je le sais davantage lorsque je reste plusieurs jours sans pratiquer. Cela devient un calvaire car je me sens mal dans ma peau.
Ce malaise se traduit par les comportements suivants :


-         



- Je n’arrête pas de m’étirer parce que j’ai l’impression que mon corps est crispé.
- Je bouge sans cesse dans ma chaise comme si j’étais à la recherche d’une position confortable.
- Mes rêves sont moins « marquants », ce qui fait que je ne m’en souvienne plus vraiment au
réveil.


Ce dernier aspect est très intéressant. Pour moi c’est un indicateur de l’impact de l’Aïkido sur l’esprit. En effet lorsque je pratique normalement, c'est-à-dire au moins deux fois par semaine, je sens du changement dans mes rêves. Ces derniers sont beaucoup plus riches. On dirait que tout y est amplifié:  les sons, les couleurs, les parfums, la disponibilité du corps (dans le rêve), etc.
On s’en souvient encore au réveil. Tout au long de la journée, cela procure une très bonne sensation semblable à celle de la pleine forme mais avec en plus une profondeur que je ne saurais décrire. A titre de comparaison, elle serait proche de la sensation agréable d’un sommeil profond.
Cette continuité entre le rêve et la réalité constitue pour moi le fait marquant le plus fidèle que j’ai découvert.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire